Depuis quelques années, il a été reconnu que le solvant traditionnellement utilisé par les pressings, tel le perchloroéthylène, était nocif. Les particules volatiles qu'il contient sont désormais classées comme cancérigènes et leur utilisation engendre une pollution néfaste à l'environnement.

La plupart des pressings traditionnels utilise du perchloroéthylène pour le nettoyage au sec. C'est ce solvant toxique cancérigène qui est responsable de cette odeur bien spécifique des pressings. De plus, bien que les pressings soient censés l'utiliser en cercle fermé et en recycler le plus possible, beaucoup le rejettent dans la nature. Les employés sont mis en contact avec un produit dangereux pour la santé qui nuit à la nature. Ainsi, les nouvelles générations de pressings font appel au décaméthylcyclopentasiloxane, une substance non toxique qui respecte l'environnement et qui est sans danger pour ses utilisateurs.

Un pressing qui décide de participer à l'effort collectif de prévention de l'environnement doit aussi choisir une lessive ne contenant pas d'agents chimiques comme les tensioactifs, les blanchisseurs, des conservateurs et des parfums artificiels. Il existe désormais toute une série de lessives et d'adoucissants à base de produits naturels et de plantes qui sont efficaces et laissent un parfum doux. Les effets bénéfiques sont triples : respect de l'environnement, absence d'effets secondaires désagréables sur la peau, longévité des textiles.

Il y a plein d'autres facteurs à prendre en compte pour qu'un pressing réduise au maximum son impact sur l'environnement. Tout d'abords, les machines à laver et les sèche-linges se doivent d'appartenir à la catégorie A ou B, soit des modèles récents et peu énergivores. Un entretien régulier permet aussi de maintenir leur performance et de réduire leur consommation d'électricité. L'utilisation de sac biodégradable, l'utilisation minimal de papier et le recyclage du plastique font partie les habitudes à prendre pour les pressings "vert".